10 Novembre 2024
Click and collect, drive, fake news, follower, liker, outlet, people, podcast, shopper, scroller, spoiler, buzz, blockbuster, smartphone, streaming, crowdfunding… Les francophones disent de plus en plus le monde actuel avec des mots venus d'ailleurs. Notre langue est-elle soluble dans l'anglais ? Le sociolinguiste Lionel Meney a enquêté sur "le naufrage du français". Interview, pardon, entretien !
Un entretien publié par l'hebdomadaire Paris Match Belgique, le 7 novembre 2024 et par le site Paris Match.be, le 10 novembre 2024.
Paris Match. Merci d'avoir accepté cette interview… Ciel, nous voici déjà au cœur de vos préoccupations : "interview", un mot anglais dès l'entame de notre conversation !
Lionel Meney. Effectivement, vous auriez pu dire entretien, mais je ne suis pas vraiment étonné d'entendre le terme "interview" dans la bouche d'un journaliste. Même si je ne l'aime pas trop, ce mot est devenu acceptable, vous êtes pardonné ! Sans doute n'ignorez-vous pas qu'"interview" vient du français "entrevue", qui a été emprunté au XVIᵉsiècle par les Anglais. Ils l'ont transformé et au XIXᵉ siècle, via la presse, nous le leur avons réemprunté dans son nouvel habit.
Des langues différentes s'échangent donc des mots, les adaptent… N'est-ce pas un bel enrichissement ?
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Parlez-vous le new french ? Le sociolinguiste Lionel Meney s'inquiète du "naufrage du français"
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