La Belgique et la déportation des juifs : un entretien avec Maxime Steinberg
Un article publié dans l’hebdomadaire belge Moustique, le 12 janvier 1995
Le 27 janvier 1945, l’Armée rouge libérait le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. Situé près de Cracovie, en Pologne, cet endroit fut aussi l’un des centres d’extermination conçus par les nazis dans le cadre de la «solution finale de la question juive». A Auschwitz, environ un million de personnes furent assassinées dans des chambres à gaz, dès leur sortie des trains. Parmi elles, 17.000 juifs provenant de Belgique.
Entre le 4 août 1942 et le 31 juillet 1944, 24.906 juifs et 351 tziganes furent déportés de la caserne Dossin à Malines vers Auschwitz. 1.207 personnes seulement survécurent. Parmi les victimes des convois belges, 5.093 enfants dont 150 n'avaient pas encore deux ans. Comment fut organisée la déportation dans notre pays ? Quelles furent les complicités des autorités belges ? Comment l’occupant «géra»-t-il la «question juive» et quelles furent les réactions de juifs de Belgique ? Voici les réponses, parfois dérangeantes de l’historien Maxime Steinberg.
- Cela est peu dit par l’histoire officielle de Belgique, mais en fait les premières déportations de juifs depuis notre territoire ne sont pas le fait des nazis…
Maxime Steinberg: C'est une pierre dans le jardin de nos gouvernants de 1940! De fait, les premières déportations ont lieu avant que le territoire ne soit entièrement occupé. Elles concernent une dizaine de milliers de réfugiés juifs allemands, autrichiens et tchèques qui avaient fui le "Grand Reich" dès 1938-1939. Assez mal accueillis dans notre pays, ces victimes du nazisme avaient d'abord été parquées, pour une part d'entre elles, dans des camps d'accueil régis par l'administration pénitentiaire, tels ceux de Merksplas, Marneffe, Marchin... Puis, lorsque la menace allemande se précisa, le gouvernement qui considérait ces gens comme "suspects" décida carrément de les déporter dans des camps de concentration du sud de la France. Là, ils seront sous la garde des sbires du régime de Vichy avant de connaître en 1942,pour un bon millier d'entre eux au moins,la dernière étape de ce sinistre parcours concentrationnaire: Auschwitz.
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- Les nazis s'en sont-ils pris aux juifs de Belgique dès les premiers jours de l'occupation ?
Non, Surtout pas ! L'administration militaire allemande eut pour souci permanent d'éviter toute crise politique majeure dans le traitement de la "question juive" en Belgique. Elle ne prit donc pas d'emblée des mesures discriminatoires contraires aux lois et à la constitution du pays. Manquant d'effectifs, il lui fallait ménager l'administration belge dont elle voulait s'assurer l'indispensable collaboration pour gérer notre pays.
- En ce qui concerne la déportation des juifs de Belgique, quelle fut la nature de cette collaboration de l'administration belge ?
Dès la phase préparatoire, elle fut essentielle. Après quelques semaines d'occupation, les Allemands créèrent un statut spécial pour les juifs. Une série d'ordonnances suivirent qui visaient à isoler ceux-ci dans une sorte de ghetto administratif, à les fragiliser économiquement et socialement avant de carrément les déposséder de leur biens (lire plus bas "Ordonnances antijuives sur l'occupation), L'administration ne broncha jamais. Elle joua toujours docilement son rôle de relais des ordres de l'occupant. Et aussi bien lorsqu'il fallut enregistrer les juifs sur un fichier qui servira plus tard à leur déportation.
- Qui fit ce travail de fichage ?
Les administrations communales sous le contrôle du Secrétariat général du ministère de l'Intérieur. Les autorités belges sous l'occupation estimaient qu'elles ne pouvaient être tenues pour responsables de ce type de fait. Elles exécutaient un ordre, comme le bourreau qui obéit à une injonction lorsqu'il tranche la tête d'un condamné.
- N'y eut-il pas un bourgmestre, une administration communale pour s'opposer, à tout le moins pour s'indigner publiquement ?
Néant (1). A mon sens, il y a ici un cadavre dans l'armoire de la conscience belge et il serait bon d'enfin le ressortir. Mais ce problème n'est pas du tout posé. C'est un peu comme si dans l'histoire de la déportation en Belgique, il n'y avait d'une part que les juifs, victimes pitoyables, moutons conduits à l'abattoir et, d'autre part, les diaboliques tueurs. Eh bien, non! Entre les deux, il y eut des relais. Des fonctionnaires consciencieux et... belges, une administration efficace…tout aussi belge. Il faudrait enfin se l'avouer: nos parents et grands-parents ne furent pas que des héros. Cinquante ans plus tard, n'est-il pas temps de se demander s'il n'y eut pas parmi eux un certain nombre de salauds ?
- Que dire de l'attitude des notables de l’Association des juifs en Belgique(AJB) qui acceptèrent de dialoguer l'occupant ?
Il y a deux manières de lire l'histoire de l'AJB. On peut d'abord constater qu'en acceptant de dialoguer avec les Allemands, ces notables juifs appliquent une stratégie de défense traditionnelle du peuple juif. C'est une politique du moindre mal d'ailleurs pratiquée aussi pendant l'occupation par l'ensemble des autorités belges: on fait le gros dos, on négocie, à la limite, on tente de rouler l'Allemand mais en aucun cas on ne l'affronte de face afin d'éviter le pire. Entre-temps, on peut organiser d'indispensables services d'entraide (nourriture, vêtements, soins...) pour les plus démunis de la communauté et avec l'autorisation bienveillante de l'occupant. Avec ce type de politique, le tout est de savoir jusqu'où on peut aller...
- Et c'est là qu'il y a polémique...
C'est vrai. Bien avant les déportations, d'autres juifs ne partageront pas du tout l'option de l'AJB. C'est ainsi qu'en juin 1942, le journal clandestin yiddish, Unzer Wort ("Notre voix") présente "la communauté juive obligatoire (...) comme l'instrument de notre ennemi le plus sanglant". En effet, l'autre lecture de l'histoire de l'AJB commence par rappeler que cette association fut créée par l'occupant et qu'elle s'inscrivait parfaitement dans le dessein machiavélique des nazis. Par leurs ordonnances, ils mettaient de nombreux juifs dans une situation d'indigence et d'isolement. Parallèlement, ils encourageaient la structuration d'un réseau d'entraide centralisé, l'AJB, en manipulant la vocation philanthropique d'un certain nombre de notables juifs. Mais d'emblée cela facilite aussi le contrôle de la population qu'ils marginalisent. A tel point qu'en 1942,c'est l'AJB qui distribue les étoiles jaunes et que, plus grave, quelques jours après elle facilite la déportation de nombreux juifs du pays!
- De quelle manière ?
Les Allemands chargés des "affaires juives" en Belgique n'avaient pas les effectifs répressifs suffisants pour mettre en oeuvre la déportation massive que Eichmann leur ordonne en juin 1942- ils ont donc utilisé un stratagème. Il s'agissait de faire croire aux juifs qu'ils partaient vers l'Est pour une "prestation de travail" L'occupant obtint de l'AJB non seulement qu'elle cautionne ce mensonge mais qu'en plus, elle fasse distribuer elle-même les convocations par porteurs juifs. 4.000 personnes ont obéi à l'ordre allemand, comme l'AJB le conseillait, et elles se sont présentées à la caserne Dossin à Malines, l'antichambre d'Auschwitz dans notre pays. Or, il est établi que les notables de l'AJB savaient qu'ils s'agissait à tout le moins d'une "déportation massive" et non de cette "mise au travail à l'Est".
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- Comment les autres juifs déportés de Belgique furent-ils ensuite arrêtés ?
Cela se passe en phases. Dès la fin août 1942, l’occupant se rend compte qu'il n'atteindra pas le quota de juifs fixé par Berlin au moyen du stratagème de la mise au travail. Alors et jusqu'en septembre, il ordonne une série de rafles dans les grandes villes belges qui lui permettent de rassembler environ 13.000 juifs. Ensuite et jusqu'à la libération, de nombreux juifs entrent en clandestinité. Commence une période de traque durant laquelle 9.000 personnes encore seront arrêtées et déportèes vers Auschwitz.
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- Lors des rafles, la police belge a-t-elle joué un rôle actif ?
Ce fut seulement le cas à Anvers où la police locale effectua notamment l'importante rafle de la nuit du 15 au 16 août 1942. Un peu moins de 1.500 personnes furent ainsi arrêtées qui se retrouvèrent dans le 4e convoi. Plus de 80 % de ces juifs furent gazés dès leur arrivée à Auschwitz, le 20 août. Il y avait parmi eux 300 enfants de moins de 16 ans, dont 20 bébés de moins de deux ans. Aucun des participants à cette rafle ne fut poursuivi après la guerre. Il est vrai qu'il n'y avait plus de témoin: personne n'est revenu du 4e convoi... Sauf une 2e rafle dans la nuit du 28 au 29 août, la police et la gendarmerie belges n'intervinrent pas dans la question juive. Il n'en va pas de même évidemment d'un certain nombre de collaborateurs. Essentiellement des SS flamands de Robert Verbelen à Bruxelles ou encore à Anvers, des anciens militants de la "Ligue pour la sauvegarde de la race et du sol» qui participèrent activement a la traque des juifs clandestins. Ce fut le cas également de quelques rexistes, à partir de 1943, mais dans une mesure beaucoup moindre. A partir de juin 1944, la section juive de la brigade rexiste sera d'ailleurs corrompue et ses membres vendront les lettres de dénonciations pour quelques dizaines de milliers de francs. Car les traqueurs opéraient essentiellement sur la base de dénonciations faites le plus souvent par des gens d'Ordre nouveau. Mais il faut aussi constater que quelques juifs ont également joué aux indicateurs. Ceux-là se promenaient en compagnie de SS allemands dans les rues de Bruxelles et d'Anvers et tentaient de repérer les juifs. D'autres traquaient les déportés potentiels au moment du renouvellement des timbres de ravitaillement dans les communes.
- Quelle fut l'attitude de la population belge par rapport aux juifs sous l'occupation ?
La mise en place progressive d'un statut des juifs de plus en plus restrictif s'est faite dans la plus grande indifférence. Il est vrai que beaucoup de Belges n'avaient pas de contacts directs avec les juifs qui étaient concentrés essentiellement à Bruxelles et à Anvers. Outre quelques prises de conscience dans les milieux de la résistance dès 1941, le grand révélateur pour l'ensemble de la population est le port de l'étoile Jaune en mai 1942. A partir de ce moment, la persécution devenue visible sera insupportable pour beaucoup de nos compatriotes et il y aura un réel mouvement d'indignation, puis de solidarité active. Quelques semaines plus tard, la presse clandestine conseille déjà de cacher des juifs. Et quand les premiers déportés en puissance décident de devenir clandestins, il est incontestable qu'ils bénéficient d'un mouvement de complicité très large dans la population non juive
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- Et notamment dans le monde catholique...
Certainement. Mais les autorités ecclésiastiques en tant que telles et notamment le cardinal Van Roey n'ont pas pris position sur la question juive. Il n'y eut pas, comme en France, une dénonciation publique par l'Eglise du comportement discriminatoire de l'occupant à l'égard des juifs. Dès lors, les comportements héroïques de nombreux prêtres et religieuses qui sauvèrent des juifs n'est que plus remarquable. Il faut toutefois souligner le cas tout à fait exceptionnel du diocèse de Liège: l'évêque Kerkhofs en personne chargea son directeur des colonies catholiques, Max Albert Van Den Berg, d'utiliser toute l'infrastructure des centres d'hébergement pour cacher des enfants juifs. Cela se termina par la mort en camp de concentration pour Van Den Berg, mais plusieurs dizaines de vies furent sauvées...
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- Le sort des juifs de Belgique préoccupait- il le gouvernement de Londres ?
L'attitude du gouvernement de Londres pose la question essentielle de la rumeur du génocide. En lisant les journaux de la clandestinité, il apparaît que l'ON "sait" tout très vite du génocide en cours! Le nom d'Auschwitz est connu sous l'occupation. ON sait que les juifs y sont déportés et l'ON croit même qu'ils y sont brûlés vivants. A partir de février 1943, ON sait même que l'on gaze à Auschwitz. ON évoque d'ailleurs le chiffre de 6.000 personnes par jour. Dès février 1942, «Le Drapeau rouge» annonce le massacre de Babi Yar qui eut lieu quelques mois plus tôt - plus de 33.000 juifs assassinés en deux jours près de Kiev- dans des articles d'une étonnante précision. Le 2 juin 1942, Radio Londres diffuse un programme du gouvernement polonais qui fut capté en Belgique puisqu'on en a trouvé des traces dans des journaux clandestins: l'émission annonce que 700.000 juifs ont déjà été assassinés par les nazis en Pologne. Donc, j'information circule. Mais bien sûr, elle est encore impalpable. Invérifiable. Qui la lit? Qui l'entend? Surtout qui la croit? Une chose est d'envisager l'existence d'un processus d'extermination en cours, une autre est d'en être persuadé, c'est-à-dire réellement conscient. Or, le génocide des juifs par les nazis échappe tellement à l’entendement… C'est ainsi qu'en décembre 1943, «Le Flambeau», journal clandestin du Comité de défense des juifs, écrit encore: "Des milliers de juifs ont été déportés. Que leur est-il arrivé? Personne ne saurait le dire.". Tout cela parce que sans doute, au niveau personnel, l'information du génocide, c'est-à-dire aussi la disparition inéluctable de nombre de proches est tout d'abord inacceptable. A Londres, des informations arrivent aussi et s'accumulent. Le 17 décembre 1942, l'assemblée qui deviendra plus tard l'Organisation des Nations unies, dont le gouvernement belge fait partie, dénonce dans une proclamation l'extermination hitlérienne de centaines de milliers de juifs. Mais si le gouvernement "sait", il ne prend pas non plus toute la mesure du drame qui se joue. C'est en tout cas ce que l'on peut supposer puisque nos ministres en exil ne décident d'aucune initiative particulière. Même pas celle d'informer l'opinion du pays. Au printemps 1943 seulement, suite à des demandes émanant de Belgique, le gouvernement de Londres débloquera des sommes d'argent pour aider certains réseaux de soutien aux clandestins juifs.
(1) : Il y eut tout de même une réaction de refus des autorités communales bruxelloises quand les Allemands leur demandèrent de distribuer les étoiles jaunes. Et ce fut donc l'Association des juifs en Belgique qui s'en chargea. Pour que ses membres restent dans la « légalité » et évitent des… représailles.
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POUR EN SAVOIR PLUS
Lire la trilogie de Maxime Steinberg parue chez "Vie Ouvrière» sous le titre générique «L'Etoile et le fusil». Autre source intéressante: Documents de Malines à Auschwitz, réunis par Gérard Preszow, rue des Usines, Bruxelles.
MALINES, PREMIERE ETAPE VERS LA MORT.
En près de deux ans, 24.906l juifs et 351 tziganes quittèrent la caserne Dossin, à Malines, pour Auschwitz. Seules 207 personnes reviendront de l'enfer...
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JUIFS ET…IMMIGRES
A la veille de la guerre, la population Juive de Belgique s'élève à environ 70.000 personnes. Il s'agit essentiellement d'une population de réfugiés et d'immigrés dont le flux d'arrivée commence dans les années vingt. En tout, Il n'y a pas moins de 43 nationalités qui forment ce qui n'a rien d'une "communauté" juive de BelgIque. Les plus nombreux sont originaires de Pologne (40 %) et d'Allemagne {20 %). Moins de 5.000 juifs installés à l'époque dans notre pays ont la nationalité belge. Machiavéliques,les Allemands vont d'abord déporter les juifs de nationalité étrangère. Ainsi, ils s'en prenaient aux plus faibles socialement, Il ménageaIent les autorités belges qui affichaient surtout de l'inquiétude pour leurs nationaux et même l'Association des juifs en BelgiQue dont les notables dirigeants étaient… belges.
L'INCROYABLE CYNISME DES NAZIS
Cet ordre (fac similé publié dans Télémoustique) de "prestation de travail» intime à son destinataire de se rendre à Malines. On laisse croire que la destination est un "lieu de travail". En cas d'insoumission, il est précisé au réfractaire que «votre arrestation et déportation dans un camp de concentration en Allemagne en résultera (...)..» Le «lieu de travail» n'était pas, en effet, un camp de concentration, mais bien d'extermination.
ORDONNANCES ANTIJUIVES SOUS L'OCCUPATION EN BELGIQUE
28.10.1940 : Définition de la notion de juif. Interdiction de retour en BelgIque pour ceux qui ont fui. Affichage des commerces. Cessation des activités professionnelles.
31.05,1941 : Déclaration des entreprises exploitées directement ou indirectement pas des juifs. Confiscation des appareIls de radio.
29,08.1941 : Interdiction de circulation entre 20 h et 7 h et établissement obligatoire à Bruxelles, Anvers, Liège ou Charleroi.
26.11.1941 : Création de l'Association des juifs en Belgique (AJB).
17.01.1942 : Interdiction de quitter la Belgique.
11.03.1942 : Conditions de travail d'un caractère spécial. Saisie et confiscation des biens.
08.05.1942 : Exclusion de la sécurité sociale. Embauchage séparé.
27.05.1942 : Obligation du port de l'étoile.
01.08.1942 : Complément à l'Interdiction de circulation et à l'obligation d'établissement.
01.08.1942 : Complément à la confiscation des biens.
LES CHIFFRES DE LA DEPORTATION EN BELGIQUE
46.755 déportés au travail, dont 2.592 ne reviendront pas d'Allemagne.
41.257 prisonniers politiques, dont 13.958 ne reviendront pas des camps de concentration.
25.474 déportés raciaux (y compris 351 tsiganes) dont 24.138 ne reviendront pas des centres d'exterminatIon et de concentration. Ces 24.000 juifs représentent près d'un quart des 100.000 personnes {dont 11.000 militaires) qui ont perdu la vie durant la guerre en Belgique. 17.000 d'entre eux ont été assassinés (gazés) dès leur arrivée à Auschwitz.
HISTOIRE DES JUSTES EN BELGIQUE
Depuis 1953, Yad Vashem honore celles et ceux qui, au péril de leur vie, ont tout mis en oeuvre pour sauver des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Ceux-ci sont surnommés les "Justes des nations" et pour chacun d'entre eux, un arbre perpétuera à jamais le souvenir sur le mont Herzl à Jérusalem.
François Englert, l'enfant caché derrière le prix Nobel - Le blog de Michel Bouffioux
Désormais en accès libre sur ce site (PDF), un entretien publié dans Paris Match Belgique, le 6 avril 2017. Ici aussi la vidéo diffusée le même jour sur le site de Paris Match Belgique. Pour ...
http://www.michelbouffioux.be/2017/04/francois-englert-l-nfant-cache-derriere-le-prix-nobel.html