Une enquête publiée par l’hebdomadaire Paris Match Belgique, le 4 octobre 2012.
Entre 2000 et 2010, la société canadienne Nordion a transformé du strontium 90, un isotope du strontium, pour produire de l’yttrium 90 sur le site nucléaire de Fleurus sans jamais évacuer les déchets – dont certains sont hautement radioactifs – résultant de cette activité. Une décennie d’accumulation ! Des échanges de mails entre l’Ondraf et cette multinationale démontrent que l’exploitant ne s’est préoccupé de l’évacuation de ses déchets de strontium 90-yttrium 90 qu’en 2010, alors qu’il s’apprêtait à quitter le territoire belge… Cela n’est pas allé plus loin que des plans sans suite, l’Ondraf ne disposant pas de « scénario » pour l’évacuation et le traitement de certains de ces résidus « high activity ». Deux ans plus tard, après le passage éclair d’un repreneur américain à Fleurus, ces déchets sont toujours sur le site. Leur évacuation s’avère coûteuse et problématique pour les finances publiques. Des confidences de plusieurs anciens collaborateurs belges de Nordion-Belgique, appuyées par des documents probants, permettent de cerner les véritables contours de ce scandale nucléaire.
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