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“L’intelligence artificielle sera l’alliée de la transition environnementale”, affirme l’expert en transformation digitale Gilles Babinet

Un entretien publié par l'hebdomadaire Paris Match Belgique, le 2 mai 2024 et par le site Paris Match.be, le 5 mai 2024.

L’IA est souvent critiquée pour son empreinte carbone croissante. Cependant, dans les années à venir, elle sera une alliée importante pour le climat et la biodiversité. C’est en tous cas le point de vue de l’entrepreneur dans le secteur des nouvelles technologies, Gilles Babinet qui copréside, en France, le Conseil national du numérique.

Dans un livre intitulé “Green IA, L’intelligence au service du climat” (Editions Odile Jacob), vous affirmez que l’intelligence artificielle (IA) pourrait être une alliée des humains dans la course contre la montre qui s’impose à eux pour sauver le climat et la biodiversité. Ne pourrait-on pas y voir une forme d’optimisme béat d’un “boomer” quelque peu “techno-optimiste”, voire du “greenwashing” d’un entrepreneur investi dans le secteur de l’IA ?

Gilles Babinet. Je n’ai évidemment pas envie de vous répondre : “Oui, c’est de cela qu’il s’agit” ! Votre question reflète l’objection assez récurrente que je rencontre quand j’aborde ce sujet. D’ailleurs, j’ai constaté des commentaires qui avaient cette tonalité sur mes réseaux sociaux, dès la sortie (toute récente) de mon livre sur l’IA et le climat. Pour être franc, je comprends ces critiques, même si je trouve qu’elles reflètent une compréhension incomplète des enjeux du futur. Mon propos n’est évidemment pas de contester l’impact actuel du numérique sur l’environnement. Par exemple, j’évoque dans mon ouvrage la facture énergétique du seul “ChatGPT” qui est de l’ordre de 700 000 dollars par jour, ce qui se traduit par des émissions de CO2 quotidiennes de l’ordre de 2 000 tonnes. Plus globalement, je ne ferme évidemment pas les yeux sur les différentes études indiquant que l’empreinte carbone du numérique, de l’ordre de 2,5 % du total des émissions de CO2, pourrait encore croître sensiblement d’ici à 2030, atteignant possiblement 3,5 à 6 %. En même temps, l’instruction d’un dossier doit toujours se faire à charge et à décharge. C’est alors qu’on se rend compte que l’IA a des arguments à faire valoir, que ses gains de performance continus vont, in fine, limiter son impact environnemental et, surtout, qu’elle devrait être une alliée importante pour réussir la nécessaire évolution de nos sociétés afin de limiter le dérèglement climatique et de protéger la biodiversité.

Lire la suite de ce texte en suivant ce lien : (précision : Paris Match.be a placé cet article en "accès membre", cela veut dire qu'il faut s'inscrire avec une adresse mail pour le lire en intégralité, mais cela reste gratuit)

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Michel Bouffioux


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