Au regard des conséquences potentielles du dérèglement climatique, les revendications nationalistes flamandes, portées par des partis plutôt climatosceptiques, apparaissent insoutenablement légères, voire carrément stupides. Dans quelques siècles, à moins de devenir un peuple de la mer comme les Metkayina du film « Avatar », les Flamands devront demander l’asile aux Wallons et aux Bruxellois. Leur seul espoir pour qu’il en soit autrement ? Que la communauté internationale s’empare enfin avec plus de volonté et d’efficacité du défi climatique.
Un article publié le 5 septembre 2024 par l’hebdomadaire Paris Match Belgique et le 7 septembre 2024 par le site Paris Match.be
« Le Tour du monde de l’Anthropocène. Cartographie du futur de l’humanité » : écrit sous ce titre par deux scientifiques italiens, l’ouvrage que Paris Match Belgique a pu découvrir en avant-première (il paraît ce 24 septembre) est une véritable gifle. Ce qui correspond d’ailleurs à la volonté de ses auteurs, qui souhaitent que leur travail prospectif « fasse office d’électrochoc » : cartes à l’appui, les professeurs Mauro Varotto (qui enseigne la géographie à l’Université de Padoue) et Telmo Pievani (philosophe des sciences biologiques au sein du même établissement) nous montrent ce à quoi les générations futures seront confrontées « si nous ne refondons pas non seulement nos modèles économiques et énergétiques, mais aussi tout notre mode de vie ». Estimant que « nous n’avons plus de temps à perdre », ces savants nous dévoilent ce qu’il pourrait subsister de terres habitables sur cette planète en 2872, si le réchauffement déjà entamé devait provoquer une montée de niveau des océans de 65 mètres.
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