Le pays de Herve ensanglanté
En 1921, Joseph Cuvelier écrit : « On vit des cavaliers parcourir la rue de la Station, hurlant et tirant dans les maisons. Des fantassins suivirent, qui forcèrent les portes et virent sortir tous les occupants. On les conduisit en troupeau jusqu’au “coin de Herve” où, après avoir séparé les hommes des femmes, on vit, à diverses reprises, le simulacre de la fusillade. Ensuite les hommes furent conduits à Labouxhe, où on en fusilla vingt-deux au hasard et sans la moindre enquête.